Espèces envahissantes / Déclaration de ruches
Chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires du pin et du chêne sont des insectes venimeux urticants de la famille des lépidoptères (papillons) qui vivent en colonies et sont reconnaissables par leur mode de déplacement en file indienne. Ces deux espèces possèdent de nombreux poils urticants sur le corps qui leur servent de mécanisme de défense. Ces poils sont situés sur des plaques dorsales que les chenilles déplient pour les projeter autour d’elles lorsqu’elles se sentent menacées. Ces minuscules « harpons » peuvent ainsi atteindre la peau, les yeux ou les voies respiratoires et engendrer des réactions urticantes liées aux substances chimiques qu’ils contiennent. Les conséquences de leur présence sont de deux ordres :
• Défoliation des arbres entraînant un affaiblissement des sujets fortement touchés (perte de croissance et vulnérabilité plus grande aux maladies)
• Risques de réactions allergiques (urtications, démangeaisons, oedèmes), parfois graves, chez l’homme et les animaux domestiques.
La période à risque s’étale de janvier à mai pour la processionnaire du pin et de fin mai à fin juillet pour la processionnaire du chêne.
Différentes méthodes existent pour contenir l’expansion :
• L’échenillage : cela consiste à retirer les cocons manuellement dans les arbres soit en coupant la branche où se trouve le nid d’hiver (pour le pin) soit en brûlant directement le cocon sur le tronc (pour le chêne).
• Les oiseaux : plusieurs espèces d’oiseaux sont capables de s’alimenter de chenilles processionnaires, comme par exemple la mésange charbonnière, la mésange huppée, la huppe fasciée ou encore le coucou gris. Ces espèces sont insensibles aux soies urticantes et peuvent passer outre cette barrière défensive.
Quelques recommandations :
• Se tenir à distance des arbres porteurs et ne pas toucher les chenilles ou leur nid, en particulier pour les enfants.
• Porter des vêtements longs en cas de promenade en forêt ou près d’arbres infestés.
• Eviter de se frotter les yeux pendant ou au retour d’une balade.
• Bien laver les fruits et les légumes de son jardin en cas d’infestation à proximité.
• Eviter de faire sécher le linge à côté d’arbres infestés.
• En cas de signes d’urgence vitale, appeler le 15 ou consulter les urgences.
En cas de signes d’intoxication, consulter un médecin ou appeler le centre antipoison.
• Si des animaux domestiques sont touchés, consulter un vétérinaire ou appeler un centre antipoison vétérinaire (Centre antipoison animal et environnemental de l’Ouest et Centre national d’informations toxicologiques vétérinaires).
Informations & Contacts :
Centre Antipoison (Lyon)
04 72 11 69 11 – centre.antipoison@chu-lyon.fr
Centre anti-poisons vétérinaires (69280) :
04 78 87 10 40
Frelons asiatiques

Le frelon asiatique poursuit sa progression sur le territoire régional. Outre la problématique liée à sa présence sur les zones urbanisées, il représente une véritable menace pour la biodiversité1 et la santé des abeilles2.
Plan de surveillance et de lutte régionale
Un dispositif de surveillance et de lutte, piloté par la FRGDS3, vise à repérer et faire détruire les nids par des entreprises spécialisées avant la sortie des fondatrices (à la fin de l’automne), afin de maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable.
Deux types de nids peuvent être observés :
- Les nids primaires : visibles dès les premiers beaux jours, au printemps,
- Les nids secondaires : visibles dès le début de l’été, correspondant à une délocalisation de la colonie qui abandonne le nid primaire, trop petit.
Comment signaler un individu ou un nid ?
Toute personne suspectant la présence d’un frelon asiatique est invitée à en faire le signalement soit :
- Sur la plateforme de signalement en ligne : frelonsasiatiques.fr
- En téléchargeant l’application mobile « Frelon Asiatique »
2019 : Une baisse du nombre de nid découverts
Sur l’ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes, le nombre de nids observés en 2019 est de 786 contre 1855 en 2018. Dans l’Ain, 33 nids découverts en 2019 contre 31 en 2018 Les conditions climatiques de l’année semblent avoir été défavorables au prédateur. Malgré tout, le frelon asiatique continue sa progression.
Déclaration de ruches

Déclaration annuelle de ruches : Du 1er septembre au 31 décembre.
La déclaration de ruches est une obligation annuelle pour tout apiculteur, dès la première colonie d’abeilles détenue.
Elle participe à :
– La gestion sanitaire des colonies d’abeilles,
– La connaissance de l’évolution du cheptel apicole,
– La mobilisation d’aides européennes pour la filière apicole française.
Elle doit être réalisée chaque année, entre le 1er septembre et le 31 décembre. Toutes les colonies sont à déclarer, qu’elles soient en ruches, en ruchettes ou ruchettes de fécondation.
Une procédure simplifiée de déclaration en ligne a été mise en place sur le site : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-des-ruches
En cas de besoin, contactez le service d’assistance aux déclarants :
– Mail : assistance.declaration.ruches@agriculture.gouv.fr
– Tél : 01 49 55 82 22
A NOTER : pour les nouveaux apiculteurs ou les apiculteurs souhaitant obtenir un récépissé de déclaration actualisé, il est possible de réaliser une déclaration hors période obligatoire (entre le 1er janvier et le 31 Août. Cette démarche ne dispense cependant pas de la déclaration annuelle de ruches (à réaliser obligatoirement entre le 1er septembre et le 31 décembre).